LES KILLERPILZE REPONDENT A VOS QUESTIONS
KILLERPILZE ET LEURS FANS FRANÇAIS
Etes-vous amoureux ou avez-vous quelqu’un dans votre vie en ce moment ?
F/J : Non, malheureusement, nous n’avons pas le temps… On voyage beaucoup et une petite amie demande et mérite qu’on lui consacre beaucoup de temps.
Pourriez-vous sortir avec une de vos fans françaises ?
J : Ca dépend, si elle remplit nos critères (être juste gentille, sympa, etc)…et si elle nous apprécie pour ce que nous sommes, pas parce que nous sommes connus.
Qu’est-ce que vous faites de tous les cadeaux et les lettres que les fans français vous envoient ?
M : D’abord, on est très heureux de recevoir tout ce courrier et ces cadeaux. On lit tout et on porte la plupart des cadeaux (bracelets…). Ca nous touche beaucoup !
Quelle est la différence (s’il y a en une) entre le public français et le public allemand ?
J/M : Il n’y a pas vraiment de différence… On est tellement heureux quand les gens nous accueillent à bras ouverts. Le public français et les fans ont été incroyablement gentils avec nous… On les aime…
Est-ce que vous commencez à reconnaître certain(e)s de vos fans ?
J : Bien sûr… Beaucoup d’entre eux viennent souvent à nos hôtels, on en connaît beaucoup grâce à Myspace et on reconnaît certains visages dans la foule pendant les concerts…
M : Et évidemment, on a hâte de tous vous revoir lors de notre prochaine tournée en février et à chaque fois qu’on passera vous voir…
MUSIQUE
Est-ce que vous auriez envie d’enregistrer un titre avec un artiste français ? Si oui, lequel ?
J : Oui, avec Superbus par exemple, ce serait très intéressant… On ne dirait certainement pas non !
Est-ce que vous avez l’intention de faire une autre chanson en français ou même un album en français ?
J : Peut-être… Seul l’avenir nous le dira…
F : On a commencé par faire « Un Premier Matin »… Si ce morceau devient un carton, alors on fera un album en français !
D’où puisez-vous l’inspiration pour vos chansons ?
M : De la vraie vie… On n’a qu’à regarder ce qu’il se passe autour de nous… Nos amis, nos familles, le quotidien.
Est-ce que vous avez déjà commencé à écrire des titres pour un troisième album ?
J : On vient juste de se retrouver pour les premières sessions d’écriture, mais on est aussi en tournée en ce moment… On a aussi notre premier CD/DVD live qui sortira en janvier… J’espère que ça va vous plaire !
Est-ce que vous avez l’intention de sortir la chanson sur le mangeur d’hommes ?
F/J : Peut-être un jour, comme un bonus…
J : Une fois que le monde sera prêt pour cette chanson, pourquoi pas !
Comment avez-vous décroché votre contrat avec une maison de disque ? Comment êtes vous entré en contact avec votre producteur ?
M : On a joué partout, on a vraiment fait toutes les petites villes sans vendre notre âme, mais en vendant quelques démos… Au final, Universal nous a approché et c’est comme ça que ça c’est fait.
Est-ce que vous allez ressortir votre premier album « Von Vorne Durch Die Punkallee » ?
Les trois : Pareil, si le monde est prêt pour ça un jour, alors pourquoi pas, probablement autour du 10ème anniversaire du groupe !
Quelles sont vos icônes musicales et les artistes que vous admirez ?
Les trois : « Die Ärzte » de Berlin (insistant bien sur le « de Berlin »), les grands groupes punk allemands… et Metallica… Fall Out Boy, Bullet For My Valentine…
M : Et Slash bien sûr…
PERSO
Quelle est la question qu’on ne vous a jamais posée et que vous voudriez qu’on vous pose ?
J : Exactement celle-là !
Comment avez-vous annoncé à vos parents que vous vouliez former un groupe de rock ?
Les trois : On l’a fait, tout simplement… Ca c’est rock & roll, non ? Mais nos parents nous ont toujours soutenu (et nous soutiennent toujours). On est très reconnaissant et très heureux.
Est-ce que vous aimeriez vivre en France ?
J : J’adorerais… Si je parlais un peu la langue !
M : Paris est une ville magnifique… Mais toutes les autres que nous avons vu pour l’instant ne sont pas mal non plus !
F : Je me verrai bien vivre dans le sud…
Qu’est-ce que vous préférez : gardez votre dimension actuelle et jouer dans des petites salles ou devenir les d’énormes stars, avoir des milliers de fans et faire la tournée des stades ?
J : On ne serait pas contre l’idée de jouer dans des stades… Toutes les salles ont leurs particularités. Grâce au soutien des fans français, on est optimiste sur le fait de jouer dans de grands stades en France… Il y a intérêt !
Quels sont vos projets pour 2008 ? Est-ce que vous désirez vous exporter vers l’Angleterre ?
J : On commence en effet à avoir quelques fans actifs en Angleterre et on est en contact avec eux. Mais, c’est plus quelque chose qu’on voudrait faire après avoir fini nos études. Pour l’instant on se concentre sur la France.
Quel est le pire aspect de la célébrité ?
M : Si tu veux juste être toi-même, tu ne peux pas avoir toute l’intimité que tu recherches parfois… Mais c’est le prix qu’il faut payer et les bons côtés sont beaucoup plus nombreux.
Est-ce que vous n’avez pas envie de quitter l’école pour consacrer tout votre temps à la musique ?
F : Parfois oui, mais l’école c’est très important. Ce sont deux mondes complètement différents, on essaie d’allier les deux du mieux possible et pour l’instant ça a l’air de fonctionner.
Qu’est-ce que vous feriez si tout devait s’arrêter ?
M : De la musique… De la musique… De la musique…
J : Mais ça ne va pas s’arrêter ! Ca vient tout juste de commencer, non ?
Êtes-vous impliqués dans des causes humanitaires ou des œuvres de charité ?
J/M : Bien sûr, on se mobilise surtout pour « Kein Bock auf Nazis », une association anti-nazie qui rassemble différents musiciens avec le soutien de beaucoup de fans. C’est très important de se mobiliser, même contre la plus infime et petite manifestation de discrimination, ou pire encore, de fascisme ou de nazisme.
F : En ce qui concerne notre engagement en Ethiopie, ce sont des jeunes qui se sont rassemblés dans le mouvement « Punk Macht Schule », une organisation humanitaire pour aider les populations dans le besoin en Ethiopie. L’idée était de motiver les élèves et les étudiants à récolter de l’argent de leur côté pour cette cause, en organisant des fêtes à l’école, des concerts, des marchés, des auditions, des ventes aux enchères… Les élèves allemands ont trouvés suffisamment d’argent pour permettre de construire une école en Ethiopie, tout ça en moins d’un an ! C’est un résultat fantastique, on est très fier des gens qui se sont impliqués dans cette initiative et très reconnaissants de leur soutien envers cette cause qui en a tant besoin. Les populations en Ethiopie ont besoin d’aide et si nous, qui sommes plutôt aisés (aisés car nous habitons dans des maisons, sans avoir à subir le froid ni la faim…), pouvons les aider, alors c’est notre devoir. On est déjà en train de voir comment aller encore plus loin.
En ce qui concerne la mode, quels sont vos marques ou vos magasins préférés ?
J : On mélange tout… Ca ne se voit pas ?
Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui cherche à réaliser son rêve ?
J : Jouer live, travailler dur, être honnête avec soi-même… Et ne jamais oublier de prendre du plaisir… Et aussi d’écrire soi-même sa musique.
Fabi, est-ce que c’est dur d’être le plus jeune du groupe ?
F : Non, pas du tout… On s’amuse beaucoup et on s’entend tous les trois très bien.
Est-ce que c’est dur parfois d’être toujours tous les trois ensemble ?
Les trois : Non, pas du tout. On est un groupe et surtout des amis depuis toujours.
